F. Poisson lune ou Mole Lat. Mola mola Cat. Bot Lune Esp. Pez luna Ang. Sun fish
Description « Les Dedans de la Mer » page 90.
Poisson lune capturé en 1982 par le Navire océanographique « Néréis » du Laboratoire Arago, sur lequel j'étais embarqué comme « Patron ».
Je tiens un aileron du poisson pour évaluer sa taille approximative entre les deux ailerons.
Taille réelle : 257 cm pour un poids de 385 kg.
Plusieurs poissons lune avaient été capturés occasionnellement, mais celui-ci est le plus gros que j'aie vu en Méditerranée.
Photos Michel Mortier
Poisson lune royal
Une autre espèce de « poisson lune » :
Opah ou Poisson lune royal Lat. Lampris guttatus Cat. Bot Reial Esp. Luna real Ang. Opah
C'est le Chrysotose, ou le poisson lune des anciens auteurs.
D'après certains naturalistes, il serait proche de la famille des Coryphénidés.
Taille commune : 60 à 110 cm. Peut atteindre 180 cm et plus, pour un poids de 200
à 250 kg.
Le Lampris vit dans toutes les mers du monde à des profondeurs de 100 à 400 m évoluant dans les eaux à des températures de 13 à 15 ° C. Ce serait plutôt un poisson des mers du Nord.
L'Espèce unique est peu commune à assez rare en Méditerranée. Aucun autre grand poisson marin ne possède ces caractéristiques typiques du corps, ovale et comprimé, avec les pectorales aliformes de telles dimensions. La somptueuse livrée dont toutes les couleurs sont avivées de reflets irisés, avec des éclats d'or et d'argent lui ont valu le qualificatif de « royal ».
Les mâchoires protactiles sont dépourvues de dents, ce qui le contraint à se nourrir de poissons de petite taille, et principalement de mollusques, de céphalopodes et de crustacés.
La chair du Lampris est très fine et tendre, de goût délicat, fort appréciée. Cependant, peu ont eu l'occasion d'en manger du fait de sa rareté.
Un lampris fut capturé en juillet 1986 par un lamparo de Port-Vendres. Il fut confié (mort) pour études, au Laboratoire Arago de Banyuls-sur-mer. Il pesait 39 kg pour 67 cm de la tête à la queue.
Un autre lampris capturé à Bandol en 2003 (description de Patrice FRANCOUR, dans « Océanorama on line « ) confirmela présence en Méditeranée française de cette espèce.